La thèse se focalise sur les relations sociales de la vie contemporaine liée à l’habitat dans la grande métropole chinoise, tout en visant à questionner la notion d’ « espaces de voisinage », qui gère les frontières entre les individus et les groupes, à travers une analyse socio-spatiale et architecturale.
Notre attention est portée sur l’époque contemporaine, où la construction des tours résidentielles s’affirme rapidement, la tour devenant le type architectural dominant de l’urbanisation chinoise.
La verticalité typologique et architecturale des tours résidentielles affirme un changement spatial fondamental, par rapport aux anciens types d’habitation. La notion d’« harmonie », issue de la pensée philosophique de la société traditionnelle chinoise, est introduite comme nouveau vecteur à travers lequel analyser les nouvelles relations de voisinage.