Les recherches menées dans cet axe privilégient la notion d’ambiance dans ce qu’elle engage comme renouvellement des rapports entre recherche et pratique, entre forme et fonction, entre espace conçu et espace vécu, en traitant à la fois de données techniques, sensibles, sociales et esthétiques.
L’enjeu de la transition écologique structure les approches des différentes disciplines représentées dans cet axe.
Les chercheurs proches des sciences de l’ingénieur visent à développer une modélisation architecturale, constructive ou technique pour, d’une part, réduire la consommation énergétique des bâtiments et pour, d’autre part, favoriser l’intégration de la transition écologique lors de la conception. La question des ambiances lumineuses et des îlots de chaleur fait notamment l’objet de développements expérimentaux grâce au simulateur de soleil et ciel artificiel du “laboratoire lumière”.
Quant aux chercheurs proches des sciences sociales, ils s’interrogent sur les liens entre les configurations spatiales et la sensibilité humaine. Du point de vue théorique, ils questionnent ce que cette approche sensible de l’architecture change dans les manières de penser, représenter, percevoir et concevoir les espaces construits. Du point de vue expérimental, ils explorent avec les praticiens de l’architecture et des arts plastiques et vivants la conception de dispositifs de connaissance pour aller à la rencontre des urbanités inexplorées, orphelines ou décriées.