Rencontre du cycle «Dé/Construire pour le vivant»
Avec la participation d’acteurs du milieu associatif strasbourgeois et de l’Eurométropole de Strasbourg
« Comment les jardins partagés peuvent-ils devenir des outils de participation citoyenne et de co-production de l’espace public ? Quelles tensions entre une participation par le bas et une approche participative institutionnelle ? Comment les habitants gèrent-ils et transforment-ils ces espaces et ce que cela dit de leur rapport au vivant non-humain ? Comment ces pratiques participatives ouvrent-elles de nouvelles perspectives pour un urbanisme basé sur les communs ? »
Victoria Sachsé est docteure en géographie. Elle travaille à la frontière entre géographie sociale et sociologie politique. Elle a réalisé sa thèse sur les jardins partagés à Rome et à Strasbourg comme lieux d’appropriation de l’espace public, de participation citoyenne, d’expérimentations de nouveaux communs. L’interaction entre la ville et le vivant est également interrogée dans ses travaux. Dans ses expériences ultérieures, ses réflexions s’élargissent aux systèmes alimentaires de manière plus globale afin d’observer les transformations à l’œuvre à différentes échelles ainsi que la contribution des différents acteur·rice·s à ces changements. Elle est l’autrice de l’ouvrage Jardins en commun(s) - Politiser l’écologie ordinaire (Editions de la Maison des Sciences de l’Homme, 2024) et Microtopies, chantiers ouverts au public réalisé avec le centre d’architecture et d’urbanisme de Lille (Editions WAAO, 2024).
Organisé par Mireille Diestchy et Andreea Grigorovschi, l’événement s’inscrit dans le cycle de rencontres « Dé/Construire pour le vivant» soutenu par AMUP-ENSAS.
Cycle de rencontres
DE/CONSTRUIRE POUR LE VIVANT
conçu à l’initiative d’Andreea Grigorovschi en lien avec le studio de projet «Un/Building for more-than-humans», l’atelier de mémoire «Une odyssée bioéthique» de l’Ensa strasbourg ainsi qu’avec l’axe Métropolisation, Territorialisation, Projets de Transition de l’AMUP (UR 7309).
Les invité·es, aux regards disciplinaires et professionnels divers, partagent des approches désanthropocentrées issues de leurs gestes et engagements quotidiens, qui permettent de questionner les pratiques architecturales et urbaines et leur capacité à accueillir des relations symbiotiques, dynamiques et structurantes entre / pour / avec des êtres vivants.
Au prisme de leurs regards est interrogée au fond l’évolution possible de la ville et de l’architecture à l’échelle du vivant : quel projet? quelles éthiques et quelles compétences ? quelles pédagogies ? Comment les enjeux du vivant redessinent les frontières du monde de l’architecture et de l’urbanisme ?