Jean-Pierre Maget soutiendra sa thèse de doctorat en architecture préparée sous la direction de Denis Bocquet, Professeur, ENSA Strasbourg , au sein de l’AMUP.
Entre 1732 et 1742, le cardinal Armand-Gaston de Rohan, évêque de Strasbourg a fait construire un nouveau palais épiscopal sur un terrain qui, au sud de la cathédrale,
descend en pente douce vers la rivière Ill.
Il confia le chantier à des architectes et des artisans formés ou spécialisés à Paris qui réalisèrent un palais d’une architecture classique française caractéristique des premières décennies du XVIIIème siècle, opposée à l’architecture baroque qui sévissait alors en Europe et en Amérique du Sud.
Strasbourg n’étant française que depuis un demi-siècle, le palais épiscopal devait représenter symboliquement la monarchie française. Tous les symboles catholiques et monarchiques ont été détruits à la Révolution, soulignant ainsi le manifeste tripartite d’origine qu’ont tenté en vain de rétablir la Restauration, la Monarchie de Juillet, le premier et le second Empire. La République y a installé trois musées.
Le Jury est composé de :
Antonio Brucculeri, Professeur, ENSA Paris la Villette, rapporteur
Mathieu Mercuriali, Professeur, ENSA Paris Val de Seine, rapporteur
Autres membres du jury
Elke Mittmann, Maîtresse de conférences HDR, ENSA Strasbourg, examinatrice
Sergio Pace, Professeur, Politecnico di Torino, examinateur
Véronique Umbrecht, chercheuse associée UMR Arche, Université de Strasbourg, examinatrice